En parallèle, Anthony Simon a aussi pris la décision de maintenir à 100% les salaires de ces 15 employés alors que l’Etat ne compense pas intégralement le salaire net. Et fait assez rare dans ce milieu, ses employés sont pratiquement tous en CDI.
Covid : la situation difficile des commerces
Comme le Phoenix, les établissements fermés doivent continuer à payer leur charges fixes (emprunt, loyer, électricité, salaires…). L’Etat a débloqué des aides (environ 10 000 euros mensuel) mais cela reste insuffisant pour garder la tête hors de l’eau. La trésorerie des entreprises reste compliquée. De nombreux établissements auront des difficultés pour réouvrir dans les prochains mois. Certaines entreprises ont déjà fermés, à l’image du sauna gay l’Eclipse à Dieppe en août dernier.
Ironie de la situation, la perspective de la réouverture est pour certains plus angoissante que la période de fermeture. En effet, de nombreux établissements ne seront plus sous assistance financière et la question du retour de la clientèle dans un climat post-covid reste entière.
Néanmoins, du côté du Phoenix, Anthony Simon reste très positif sur son établissement. Il déclare à Ouest-France que son établissement « a les reins solides ». Il le confirme de nouveau sur les réseaux sociaux. La survie du Phoenix « ne pose pas de problème ».
Positif sur l’avenir !
Le phoenix a ouvert en novembre 2019 près de Caen, sur la commune de Thue-et-Mue (anciennement Bretteville-l’Orgueilleuse).
Aujourd’hui, personne ne connaît la date de réouverture de ces établissements. La profession évoque l’été ou l’automne 2021. De toute évidence, Anthony Simon ne rouvrira pas Le Phoenix sans garantie sanitaire et il n’imagine pas accueillir son public avec des masques sur la piste de dance. D’ici sa réouverture, le Phoenix cogite déjà à de nombreux projets avec notamment sa marraine, la chanteuse Larusso.
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