La culture des pissotières : dans le placard de l’oubli

La culture des pissotières : derrière ce titre provocateur, qui allie deux mots que tout semble opposer, se cache un phénomène sociologique qui a marqué durant des décennies le quotidien de centaines de milliers d’homosexuels de tous les pays du monde.

Pissotières et homosexualité

Pissotière, Marc Martin
D’antan – Détail © Photo Marc Martin
L’emploi du passé composé peut signifier que ce temps est révolu et que ce phénomène est à ranger dans le placard de l’oubli. Un placard d’ailleurs fermé à clef et à double tour. Si les nouvelles générations n’ont aucune connaissance de ce phénomène et ignorent totalement quel rapport peut bien exister entre la pissotière et l’homosexualité, les homosexuels masculins de plus de cinquante ans, même s’ils feignent d’avoir oublié tout cela, ne peuvent pas s’empêcher de se rappeler que la vespasienne fut, durant leur jeunesse, le décor de leurs rencontres, la cadre de leurs premiers émois sexuels. Mais il est vrai que notre époque aseptisée a tendance à vouloir oublier toutes les verrues du passé pour n’en garder qu’un joli visage lisse.

rencontre furtive, cachée, honteuse

Aujourd’hui on déboulonne les statues des héros d’hier qui ne sont réduits qu’à leur dimension esclavagiste ou colonialiste comme si cette dimension n’était pas le propre de notre société durant les siècles précédents. Plutôt que de l’expliquer, on préfère le cacher.
Dans les années 80, on a déboulonné les dernières 400 pissotières (sur les 4000 initiales) qui ponctuaient l’espace urbain parisien depuis le début du 19ème siècle. Nos villes de région ont emboîté le pas et se sont équipées, comme toutes les villes civilisées, de sanisettes payantes, propres et surtout individuelles où toute rencontre est très difficile.
Il est vrai aussi que les homosexuels eux-mêmes, après 3 décennies de combats pour gagner leur respectabilité, leur dignité, n’ont pas très envie de parler de ces lieux immondes, malodorants, couverts de graffitis pornographiques qui leur servaient de lieux de rencontres. La rencontre furtive, cachée, honteuse n’est pas très compatible avec la transparence sur son orientation sexuelle, la visibilité ou la fierté homosexuelle.

image de pissotières entre hommes
© Photo Marc Martin (Tearoom Tracks)

Des lieux neutres

Pourquoi ces édicules ont ils été, durant si longtemps, des lieux de rencontre homosexuelle masculine incontournables ? La première raison est que la rencontre entre hommes ne pouvait pas se faire dans les lieux de convivialité habituellement réservés à la rencontre hétérosexuelle (bars, bals populaires, fêtes familiales, etc…).
Pour des raisons de discrétion, mais aussi de sécurité, elle ne pouvait se faire que dans des lieux spécifiques. Pour les homosexuels qui s’assumaient, mais qui n’étaient qu’une petite minorité souvent urbaine et intellectuelle, il existait pour cela des lieux clairement identifiés comme dévolus à la rencontre homosexuelle : bars, clubs, saunas, etc…
Mais le fait de franchir la porte de ces lieux était déjà un « aveu » de son homosexualité. Alors, pour la majorité des homosexuels, qui vivaient souvent une double vie, qui cachaient leur homosexualité à leur entourage, à leur famille, à leur femme et à leurs enfants et souvent d’ailleurs à eux même, ou qui n’avaient tout simplement pas les moyens de se payer un verre dans des clubs gay aux tarifs exorbitants, il restait quelques lieux « neutres » mais aussi gratuits où on pouvait toujours avoir l’alibi d’y être venu pour autre chose.
Les parcs et jardins étaient des lieux où monsieur allait faire pisser le chien la nuit tombée, mais évidement pas pour y faire des rencontres dans les buissons. Ah si on pouvait faire parler la mémoire des chiens à son papa…

les tasses drague gay
© Collection Marc Martin (Circa1910, Photo Anonyme – Paris Etoile, années 50, catalogue Mobilier Urbain 1900)
Le cinéma pornographique qui projetait des films pornos hétéros était évidemment réservé aux hommes amateurs de sexe avec des femmes mais pas à ces messieurs qui constituaient la majorité de sa clientèle et qui se souciaient peu de ce qui se passait sur l’écran, préférant s’intéresser à l’entre-jambe de son voisin de siège. Les quelques cinémas pornos qui se sont d’ailleurs aventurés à projeter des films gay n’ont eu qu’une existence éphémère, faute de clientèle assidue.
Et donc la vespasienne était réservée aux hommes qui voulaient simplement soulager leur vessie et non à ceux qui l’occupaient durant des heures pour y consommer du sexe sur place avec d’autres hommes.

Des codes, des pratiques et un vocabulaire spécifiques

Bon d’accord. Les pissotières étaient des lieux de rencontres pour homosexuels. Mais quel rapport avec la culture ? Si on se place du point de vue du sociologue, la culture se définit comme ce qui est commun à un groupe d’individus. C’est un ensemble de pratiques qui se transmet dans le temps et dans l’espace et qui fédère un groupe humain qui se reconnaît à travers ses pratiques, ses coutumes, ses modes de vie.

wc années 40 toilettes, rencontres gay
Photos : collection Nicole Canet – Galerie Au Bonheur du Jour, Paris (© Roland Caillaux, Moi aussi, 1943, Mine de plomb – © Roland Caillaux, Urinoir, 1943, Mine de plomb)
La drague dans les vespasiennes impliquait tout un mode d’action, presqu’un cérémonial, destiné à éviter les mauvaises rencontres de voyous mais aussi les pièges de la police qui surveillait ces lieux.   Sans qu’il y ait un mode d’emploi écrit universel, il se trouve que ces pratiques répondaient à des codes qui se sont transmis oralement ou par mimétisme durant plusieurs générations sans grande altération.
Des invertis du 19ème siècle aux gays des années 80 en passant par les pédérastes des années 30 ou 40, tous ont eu en commun un même mode d’action pour minimiser les risques de l’exercice tout en obtenant une grande efficacité pour une rencontre dans un minimum de temps et avec un maximum de discrétion mais aussi de plaisir, voire de fantasmes. Et si ces pratiques ont été transmises durant plus de deux siècles (et probablement davantage), elles l’ont été aussi d’un bout de la planète à l’autre. De New-York à Pékin, en passant par Paris, Berlin ou Londres, les modes d’action étaient similaires.
Aujourd’hui encore, dans les pays homophobes où l’homosexualité est interdite par la loi, la religion ou une opinion publique hostile, la drague et la « baise » dans les pissotières restent encore un passage presque obligé pour celui qui veut assouvir sa libido entre hommes. Ces codes étaient également assortis d’un vocabulaire spécifique et tout aussi codé.
WC public
WC public de Melle (79) – Années 80 – © Photo Jean-Louis S. Niort – Collection Marc Devirnoy
Que ce soit en anglais, en français ou dans les autres langues, les homosexuels utilisaient des expressions que seuls leurs semblables pouvaient comprendre. Rien que pour le mot « pissotière », qui était peu utilisé par les homos, car trop explicite, il existait une quantité de termes pour définir l’endroit, mais aussi le qualifier, le décrire, le classer…

 » tasse « 

La « tasse » était probablement le mot le plus utilisé par les homos français, mais on pouvait aussi parler de « théières », de « ginettes », de « protestantes », de « chapelles », de « causeuses », de « circulaires », de « baies », etc… etc… L’anglais était d’ailleurs aussi riche que le français dans ce domaine avec ses « tee-room » ou autres « facilities » qui se substituaient au mot « urinals ».

Convivialité et brassage social

Mais la « culture des pissotières » ce n’est pas que le sexe facile et rapide. Les tasses étaient aussi des endroits de convivialité et de brassage social. Si, pour des raisons pratiques découlant probablement d’une misogynie de la société,  les femmes en étaient exclues, on y retrouvait toutes les générations, toutes les origines ethniques, sociales, du jeune étudiant au chef d’entreprise en passant par le petit artisan, de l’immigré au bourgeois établi, du grand père syndicaliste au fils de bonne famille…

rencontres gay dans les toilettes
Anonyme – Boulevard Edgar Quinet, 1960 – Epreuve argentique – © Collection Nicole Canet – Galerie Au Bonheur du Jour – Paris
Si beaucoup n’y venaient que pour le sexe, dans le plus grand anonymat, et surtout sans dire un mot, d’autres avaient l’habitude de se retrouver à quelques mètres de la pissotière pour pouvoir la surveiller mais aussi pour échanger avec leurs semblables, essayant ainsi de constituer une communauté informelle, faite de complicité, d’échanges de bons plans, de ragots, d’humour, d’autodérision, et parfois d’amitié platonique. En raison de leur secret partagé, ils pouvaient surtout user d’une liberté de parole qu’il n’était pas possible d’avoir le reste du temps. Les liens de complicité et de confiance entre ces individus pouvaient aussi faire de ces endroits des lieux de subversion ou de résistance au pouvoir. Ce qui motivait aussi les interventions de la police qui ne se contentait pas de lutter contre « la dépravation des mœurs » mais aussi contre les nids de contestation.
Graffiti du WC de la Gare
Graffiti du WC de la Gare St Jean à Bordeaux – Détail – 1985 – @ Photo de Jean-Louis S. Niort Collection Marc Devirnoy
Si ces lieux ont pu être le terrain où le militantisme gay a puisé ses racines en regroupant des individus partageant un même désir de vouloir faire évoluer la société, ils ont été aussi une soupape indispensable pour la survie d’une minorité dans un monde qui lui était hostile dans sa presque totalité.

Quand j’entends le mot culture, je sors mon…

Évidemment la culture peut avoir aussi une dimension artistique et là il faut bien reconnaître que, concernant les vespasiennes, cette dimension est moins évidente.
Évidemment on trouvera toujours un amateur d’architecture pour nous démontrer que ces édicules étaient des œuvres d’arts alliant fonctionnalité et esthétique. Certaines ont été effectivement des chefs d’œuvre de l’art déco et plusieurs générations d’architectes se sont intéressées à imaginer des pissotières.
D’autres, amateurs de « street art », vont s’attacher à la richesse des graffitis qui ornaient portes et parois de ces lieux d’aisance et dont il ne reste aujourd’hui que quelques photos de collectionneurs ou quelques souvenirs d’amateurs.

Les références littéraires…

Plus provocateurs, et élèves de Marcel Duchamp qui fit rentrer l’urinoir dans les musées d’art contemporain, certains vont y déceler un lieu de subversion, de provocation, de révolte contre une société normée, formatée et politiquement correcte. Ce qui peut être aussi une des fonctions de l’art.
La littérature française, mais pas uniquement, fait parfois également référence à ces vespasiennes et à leur fonction de lieux de rencontres. Il suffit, pour cela, de relire des auteurs homos ou hétéros comme Roger Peyreffite, Jean Genet, Albert Simonin, Céline, Auguste Le Breton, Marcel Pagnol…

livre sur la drague
Garçons de joie et Hôtels Garnis – Nicole Canet Au Bonheur du Jour
Grâce aux recherches de Nicole Canet, galeriste et éditrice parisienne, des photos anciennes mais surtout des dessins et œuvres graphiques témoignent aussi du fantasme que provoquaient les vespasiennes sur certains artistes. Jean Boullet, Roland Caillaux, Hippolyte Romain, J.X. De Combeloup ont dessiné des scènes homo-érotiques qui avaient pour cadre les vespasiennes. Man Ray ou Brassaï ont immortalisé sur la pellicule ces édicules.
Nicole Canet aborde d’ailleurs ce thème des vespasiennes dans deux de ses livres qui en donnent le mode d’emploi : « Hôtels Garnis » et « Garçons de joie »
Mais on retrouve aussi ce thème dans la chanson, la peinture, la poésie…

Des souvenirs chez les gays normands

La dimension régionale du site Gayviking nous interroge aussi sur les traces de cette culture des vespasiennes en Normandie. Ici, comme ailleurs, la plupart de ces édicules ont disparu dans les années 80 à 90.

Rouen

A Rouen, les tasses les plus fréquentées étaient celles de la gare, de la rue de Lecat à proximité de l’Hôtel Dieu (Préfecture), celles à coté de l’église Saint Maclou, de Saint Gervais mais aussi celles du square Verdrel. Dans ce square aux buissons accueillants, une vespasienne classique bordait la rue Jeanne d’Arc et un WC aux cabines fermées mais gardiennées à l’intérieur du square permettait des rencontres en journée. D’autres pissotières pouvaient parfois donner de bon résultats : rue Louis Ricard ou sur la rive gauche : Place Saint Clément.

toilettes publiques au havre
© Photo Marc Devirnoy (Vespasienne béton armé Le Havre 2015)

Le Havre

Au Havre, les vespasiennes ont une longue histoire. En 1885 on comptait dans la ville 21 urinoirs et 8 cabinets fermés. Dans les années 50, lors de la reconstruction de la ville, les architectes n’oublièrent pas de doter la nouvelle ville de vespasiennes style « années 50 ». « La société des kiosques Renzi » fut chargée d’en mettre un grand nombre en place. Ces vespasiennes en béton armé furent caractéristiques de cette époque et le Havre fut une des rares villes à les conserver après que Decaux ait envahi les villes françaises avec ses sanisettes.
Les homos havrais se rencontraient aux toilettes de la place Danton devant l’ancienne prison aujourd’hui disparue, de la rue Jean-Jacques Rousseau ou du cours de la République.

Caen

A Caen, la mémoire collective a retenu le WC des Fossés Saint Julien à côté de la place Saint Martin.

Toilette publiques lieu de rencontre
Photo anonyme – Détail – © Collection Marc Martin
Sur Lisieux, 3 « chapelles » abritaient des rencontres qui n’avaient rien de très catholique : le WC de l’hôtel de Ville, celui de la gare, celui de la rue au Char pouvaient accueillir les pèlerins qui n’avaient pas trouvé leur bonheur dans les parcs de la ville.
Puis à Alençon : le wc de la place du Palais, celui de la Poste, et celui derrière l’église Saint Léonard.
A Carenton : WC de la place Valnoble
Et aussi à Cherbourg :WC du stade
Chaque ville mais aussi chaque village normand possédait sa tasse, plus ou moins fréquentée. Mais la fréquentation était inversement proportionnelle à la motivation des usagers.
 

L’INTERVIEW

Rencontre avec Marc Martin, photographe et écrivain, auteur de :
– « Les tasses, toilettes publiques, affaires privées« : livre paru en novembre 2019,
– « Proust aux Tasses – A la recherche des pissotières » : essai paru en avril 2020.
Marc Martin, auteur
Marc Martin
Marc Devirnoy : Pour beaucoup de gays d’aujourd’hui, les rencontres homosexuelles dans les vespasiennes restent encore un sujet tabou qui appartient au passé et qui donne un image peu glorieuse de l’homosexuel honteux qui se cachait dans l’obscurité des pissotières sales et mal odorantes pour assouvir une sexualité mal assumée. Pourquoi avoir voulu mettre le projecteur sur cet épisode de notre histoire LGBT à travers un livre, des photos et des expositions ?
Marc Martin : J’ouvre mon ouvrage avec ces mots : « Dans le placard de la belle Histoire, les pissotières font tache ». Et c’est justement parce que ce genre de rencontre a toujours été dénigré que j’ai voulu mettre en lumière ces pratiques de l’ombre pour rendre hommage à tous ces hommes qui se rencontraient là et qu’on a toujours stigmatisé. Les pissotières ont aussi permis à des générations d’hommes dans le placard de vivre une sexualité, quand bien même elle était cachée. (et notamment lorsque l’homosexualité était interdite, ils entraient dans une pissotière avec l’alibi du besoin naturel). Ces lieux dans l’espace public abritaient des échanges privés inconcevables ailleurs à l’époque. Voilà pourquoi mes photos sont chatoyantes et lumineuses. Pour casser l’image sordide qu’on leur colle depuis toujours (y compris au sein de la communauté LGBTQI aujourd’hui).
exposition marc martin
Installation La Vallée – Le Ballet – © Photo Marc Martin

… lieux de résistance

Marc Devirnoy : Une dimension moins connue de ces lieux de rencontres en fit aussi des lieux de résistance ou d’expression politique. Que sait-on à ce sujet ?
Marc Martin : Les Résistants pendant la guerre utilisaient les vespasiennes pour se donner rendez-vous discrètement, pour s’échanger des informations, des petits colis. Ils écrivaient sur l’ardoise, entre les graffiti salaces, leurs messages codés. Les pissotières furent aussi un lieu de résistance, dans l’espace public, à l’hétéronormalité ! Les activités détournées dans les pissotières impliquaient des prises de risques considérables à l’époque. La police surveillait les endroits mais le désir de ces hommes était plus fort que l’oppression. En milieu hostile à l’homosexualité, les pissotières, aussi sordides soient-elles en apparence, ont bel et bien permis à des générations de s’émanciper. Ils vivaient là une liberté sexuelle qu’on ne leur accordait pas ailleurs. Quand bien même le danger, la puanteur…

MARC MARTIN, LES TASSES
Ouvrages de Marc Martin sur les tasses.
Marc Devirnoy : Les tasses en tant que lieux de rencontres sexuelles ont été évoquées par différents auteurs dans leurs récits, comme Roger Peyreffite, Jean Genet ou Jean Lorrain qui était natif de Fécamp. L’univers de Marcel Proust, observateur de la vie mondaine et de l’intelligentsia homosexuelle et aristocratique qui fréquentait comme lui Cabourg, semble assez éloigné du monde interlope et du brassage social des tasses. Et pourtant ?
Marc Martin : Dans chaque ville, chaque village, les tasses (autrement dit les pissotières) réunissaient toutes sortes d’hommes : hétéros et homosexuels, masculins et efféminés, jeunes et vieux, riches et pauvres… Les grands auteurs et les bas-fonds ! Ce brassage social généré par ces édicules publics aujourd’hui disparus m’a fasciné. Mon ouvrage est à la fois historique et artistique.

Prochaine exposition de Marc Martin :

MARC MARTIN, LES TASSES à LaVallée-Bruxelles (Rue Adolphe LaVallée 39,
1080 Molenbeek-Saint-Jean. Bruxelles).
EXPOSITION GRATUITE proposée en 3 langues (FR. NL. EN.)
18 septembre – 3 octobre 2020
ouverture au public de 12h30 à 19h.
Nocturnes le samedi et dimanche.
Fermeture le lundi.
Vidéo sur l’exposition « Les Tasses » :

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