Le dossier des discriminations liées à l’adoption en Seine-Maritime n’avance pas. Les associations LGBT normandes interpellent de nouveau le département de la Seine-Maritime.
En juin 2018, Pascale Lemare, responsable du service adoption du Département de la Seine-Maritime avait eu des propos polémiques à l’encontre des couples homosexuel.le.s.
En effet, elle avait déclaré que ces couples atypique devaient accepter des enfants atypiques, cassés, perturbés ou handicapés. Et de conclure : “Les couples homosexuels ne sont pas exclus mais ils ne sont pas prioritaires”.
A la suite de cette déclaration, les protestations n’avaient pas tardé. Les associations LGBT locales et nationales se sont mobilisées pour exiger des explications au Département. L’Etat est également interpellé sur « cette discrimination manifeste ».
Bien que l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) ait rendu son rapport (relire article Gayviking), les associations LGBT ne lâchent pas l’affaire. En fait, le dossier n’avance pas réellement.
Via leur avocate, deux associations écrivent au Président du Département de la Seine-Maritime, Pascal Martin.
Les deux associations sont le Centre LGBTI de Normandie et Laisse Bien Ta Gaité. Elles craignent que les couples homosexuel(le)s soient écartés de l’adoption suite au traitement de leurs données personnelles.
Pour l’avocate des associations, l’agrément des familles doit suffire à l’adoption, pas leur orientation sexuelle. Me Julia Massardier, avocate des associations souhaite le même dispositif que le CV anonyme. Elle déclare sur France Bleu : “L’apparentement est l’étape où le conseil de famille décide de confier un enfant à telle ou telle famille, qui a déjà reçu un agrément après une enquête poussée. Pour nous, le choix ne doit pas se faire sur le critère de l’orientation sexuelle des couples, à partir du moment où l’agrément a été obtenu ».
En effet, elle avait déclaré que ces couples atypique devaient accepter des enfants atypiques, cassés, perturbés ou handicapés. Et de conclure : “Les couples homosexuels ne sont pas exclus mais ils ne sont pas prioritaires”.
A la suite de cette déclaration, les protestations n’avaient pas tardé. Les associations LGBT locales et nationales se sont mobilisées pour exiger des explications au Département. L’Etat est également interpellé sur « cette discrimination manifeste ».
Bien que l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) ait rendu son rapport (relire article Gayviking), les associations LGBT ne lâchent pas l’affaire. En fait, le dossier n’avance pas réellement.
Via leur avocate, deux associations écrivent au Président du Département de la Seine-Maritime, Pascal Martin.
Les deux associations sont le Centre LGBTI de Normandie et Laisse Bien Ta Gaité. Elles craignent que les couples homosexuel(le)s soient écartés de l’adoption suite au traitement de leurs données personnelles.
Pour l’avocate des associations, l’agrément des familles doit suffire à l’adoption, pas leur orientation sexuelle. Me Julia Massardier, avocate des associations souhaite le même dispositif que le CV anonyme. Elle déclare sur France Bleu : “L’apparentement est l’étape où le conseil de famille décide de confier un enfant à telle ou telle famille, qui a déjà reçu un agrément après une enquête poussée. Pour nous, le choix ne doit pas se faire sur le critère de l’orientation sexuelle des couples, à partir du moment où l’agrément a été obtenu ».