Ces dégradations n’ont pas seulement bouleversées le jeune couple marié mais toute la population aux alentours. Trois jours plus tard, une centaine d’habitants se sont mobilisés pour dénoncer cette homophobie. Valentin et Jérémy ne baissent pas les bras et continuent à faire vivre leur restaurant. Un dépôt de plainte est déposé.
Les regards curieux
Les deux hommes sont les heureux propriétaires du restaurant bar épicerie « Idées halles ». Un restaurant qu’ils ont repris en 2018.
A leur arrivée, ils sont bien accueillis même s’ils reconnaissent que c’est parfois compliqué de vivre pleinement son homosexualité dans un petit village. Les regards curieux ne peuvent être évités.
Ne pas vivre caché
Ils se sont mariés en juin 2018. Le journal publie à l’occasion un article de presse. Ils avaient alors déclarés : « Nous voulons avoir une vie normale. Nous vivons comme tout le monde et nous ne vivons pas cachés » et d’ajouter : « Nous avons envie d’avoir des enfants ».
Ainsi, le soutien apporté par les habitants leur va droit au coeur et leur permettront d’oublier ces tags homophobes.
L’association LGBT locale Orn’En Ciel a apporté son soutien à Jérémy et Valentin. Elle rappelle que : « rien n’est acquis alors que nous pensons vivre la majeur partie du temps dans un environnement ouvert ».
Enfin, du côté de l’enquête de police, celle-ci est toujours en cours. Les auteurs des tags homophobes ne sont pas encore retrouvés. Outre la dégradation de la façade, l’inscription homophobe est un délit comme le racisme. La provocation publique à la haine, à la violence ou à la discrimination homophobe est punie d’une peine de 1 an de prison.