Une cérémonie de mariage a eu lieu le jeudi 26 septembre à 10h30 au centre pénitentiaire de Caen entre Chloé et son fiancé.
Chloé est une femme transidentitaire. Malgré son état civil masculin, l’officier d’état civil a accepté de la nommer « madame » puis « épouse », au grand bonheur de tous les présents et surtout de l’intéressée.
Andréa, animatrice du groupe transidentitaire du Centre LGBTI de Normandie à Caen était présente à la cérémonie. Elle a pu voir avec grand plaisir cette union faite dans le calme et le respect.
Comme elle l’a précisé à Gayviking, et sauf erreur, il semble que cela soit le premier mariage d’une personne trans en détention en France.
Chloé et son conjoint se sont rencontrés au Centre Pénitentiaire de Caen il y a quelques années. Leurs cellules sont mitoyennes…
Pour aboutir à cette cérémonie, tout n’a pas été aussi facile. Pour Andréa du Centre LGBT de Normandie : « Certaines personnes, que ce soit dans l’administration ou parmi les surveillants ont été plutôt facilitatrices, voir aidantes, mais d’autres.. certains papiers se perdaient, d’autres ne partaient pas pour la mairie (à noter que le service pénitentiaire peut fouiller les courriers des détenus).. J’ai donc du engager la procédure moi même, et faire de mon mieux pour apporter les papiers pour que tout soit fait le plus rapidement. »
Chloé est une femme transidentitaire. Malgré son état civil masculin, l’officier d’état civil a accepté de la nommer « madame » puis « épouse », au grand bonheur de tous les présents et surtout de l’intéressée.
Andréa, animatrice du groupe transidentitaire du Centre LGBTI de Normandie à Caen était présente à la cérémonie. Elle a pu voir avec grand plaisir cette union faite dans le calme et le respect.
Comme elle l’a précisé à Gayviking, et sauf erreur, il semble que cela soit le premier mariage d’une personne trans en détention en France.
Chloé et son conjoint se sont rencontrés au Centre Pénitentiaire de Caen il y a quelques années. Leurs cellules sont mitoyennes…
Pour aboutir à cette cérémonie, tout n’a pas été aussi facile. Pour Andréa du Centre LGBT de Normandie : « Certaines personnes, que ce soit dans l’administration ou parmi les surveillants ont été plutôt facilitatrices, voir aidantes, mais d’autres.. certains papiers se perdaient, d’autres ne partaient pas pour la mairie (à noter que le service pénitentiaire peut fouiller les courriers des détenus).. J’ai donc du engager la procédure moi même, et faire de mon mieux pour apporter les papiers pour que tout soit fait le plus rapidement. »
Pour aller plus loin :
- Relire le témoignage d’Andréa : les Trans en Normandie, la dernière lettre oubliée
- Le Centre LGBT de Normandie, kesako ?
(1ière photo : Ministère de la Justice, centre pénitentiaire de Caen)