« On rétablira les réunions d’organisations au moment du déconfinement. Et si besoin on adaptera la forme en fonction du temps qu’on aura pour le faire et du contexte » nous indique Éliot du Centre LGBTI. Il ajoute : « Nous avons opté pour un report total de l’évènement à la rentrée en septembre ou octobre ».
La clef : les bénévoles
Organiser une marche n’est pas aussi simple. Cela nécessite de nombreux bénévoles. Un appel est donc lancé à la fin du déconfinement pour aider le Centre LGBTI de Normandie à organiser cette Pride.
Par ailleurs, dans le cadre de la Marche, l’organisateur espère pouvoir programmer un évènement spécial.
Le plus important : être dans la rue !
« Nous allons voir avec le CCN, le Centre Chorégraphique National de Caen » nous indique le Centre LGBTI. Ce dernier espère que ce lieu sera disponible.
Mais dans tous les cas, la Pride de Caen reste au programme de l’année 2020. « On trouvera un moyen d’être dans la rue ! » conclue Éliot.
En 2019, la Marche des Fiertés de Caen avait battu son propre record avec 2000 personnes. Comme une relève, de nombreux jeunes étaient venus soutenir la cause LGBT
Les annulations s’enchaînent
Après Rouen et maintenant Caen, les annulations ou les reports des Prides s’allongent.
Selon le site Gaypride.fr, 18 villes ont annoncé un report ou une annulation des Marches des Fiertés : Arras, Biarritz, Grenoble, Le Mans, Lille, Lyon, Marseille, Metz, Orléans, Paris, Rennes, Rouen, Strasbourg, Tignes, Toulon, Toulouse, Tours, Valence… et maintenant Caen.
Le mois de septembre semble pour l’instant privilégié par de nombreux organisateurs comme Lille (le 26), Marseille (le 5) ou Toulouse (le 5).
Mais les Marches des Fiertés ne seront pas les seules à reporter leur évènement à la rentrée. De nombreux festivals et expositions ont déjà mis une option sur ce mois de septembre. L’agenda risque d’être bousculé.