(article publié le 26 juin 2016 par Pierre)
Après la première partie sur ce qu’est le fétichisme, voici la seconde partie de cette enquête sur le fétichisme avec des témoignages de pratiquants. Comment devient-on fétichiste ? Comment vit-on sa sexualité et quel est le rapport avec les autres ? Et pour finir, on vous donne quelques conseils pour ceux qui souhaiteraient débuter… (ou qui n’ont pas encore tout exploré…).
Comment devient-on fétichiste ?
Le fétichisme sexuel touche presque exclusivement les hommes qui, comme on l’a vu dans la première partie, prennent du plaisir au contact d’un objet. Une des questions fondamentales pour de nombreux fétichistes est de savoir si on nait fétichiste ou si on le devient au cours de la vie au gré des expériences. Il s’agit d’un terrain glissant mais il me semble qu’il existe deux types de profils assez distincts : une catégorie de personnes développant un fétichisme dans l’enfance / adolescence (construction sexuelle) et les autres pour lesquels le fétichisme se développe beaucoup plus tard. Suivant le type de catégorie, le rapport à l’objet n’est pas le même.
Enfance… « Détaché d’une sexualité »
La plupart des mecs fétichistes des tenues témoignent que cette attirance les ramène dans leur enfance (surtout pour le lycra et le latex). Ils peuvent sans soucis citer un souvenir lié au fétiche ancré vers l’âge de 5-7 ans lié à la matière. En ce qui me concerne, l’attirance pour le latex s’est également développée très tôt. Je devais avoir 5 ou 6 ans et j’étais déjà attiré par le latex sans vraiment savoir pourquoi. Je prenais du plaisir à toucher cette matière, la sentir, en porter …
Pour certains sexologues le déclencheur du fétichisme est le résultat d’une stimulation sexuelle (inconsciente) par l’objet lors d’un contact dès le très jeune âge. Ainsi la première émotion sexuelle (premier orgasme intense) resterait attachée à l’objet qui lui a donné naissance (théorie dite de l’empreinte). Le fétichiste cherche ensuite toute sa vie à revivre cet orgasme intense qui n’est pas possible sans la présence de l’objet qui sert de déclencheur du désir sexuel.
Pour Dom, fétichiste gay incontesté du cuir, son premier souvenir reste les bottes de sa maitresse : « elles étaient marron » ainsi que les acteurs bardés de cuir dans certaines séries TV (danseurs de Sheila avec des pantalons cuir, Anthony Dupray avec un pantalon cuir dans une série)
Pour d’autres sexologues, le fétichisme tient son origine dans la signification qu’a l’objet pour l’individu. Cela semble particulièrement le cas pour le fétichisme des pieds et ceux en découlant. Finalement le fétichisme peut s’installer de façon délibérée (consciente) quand un homme trouve qu’il ressent plus de plaisir avec certaines matières ou parties du corps que d’autres. Au lieu de chercher à diversifier les sources d’excitation, il cherche à atteindre celle avec laquelle il ressent plus de plaisirs jusqu’à ne plus pouvoir s’en passer. Pour s’exciter, il doit avoir un contact avec cette source d’excitation.
Adolescence… « Rapporté à une sexualité »
Il est également possible de penser à une origine du fétichisme plus tardive qui coïncide avec la puberté et le début d’une sexualité. On trouve beaucoup de témoignages de mecs qui évoquent un « déclic » à l’adolescence (du côté des hétéro on retrouve souvent l’exemple des jeunes filles en tenues moulantes en cours de gym). Lycrart, un jeune fétichiste du lycra évoque comme élément déclencheur une veillée entre adolescents dans laquelle un garçon portant un cycliste vert et au charisme extraordinaire était venu se glisser dans son sac de couchage, sans arrière pensée, pour avoir plus chaud.
La première expérience fétiche d’Anthony remonte à un stage de bodyboard en colo alors qu’il avait 15 ans : « j étais excité de me changer en shorty neoprène avec des mecs à coté de moi, j avais la trique … et puis aussi un mec dans la colo avait amené un top en lycra, je le trouvais vachement bandant la dedans … je savais pas que j étais fétichiste à l’époque ».
Vers 10-12 ans j’ai commencé à mater les lascards dans le style bad boy, racailles, en survet nylon et skets Tn. Probablement l’attirance que j’avais pour certain d’entre eux s’est reporté sur leur tenues (dont je rêvais de porter mais qui m’étaient à l’époque inaccessibles). L’origine de ce fétichisme pourrait être expliqué par la projection du désir sexuel de la personne vers l’objet.
Fétichisme plus tardif
L’attirance pour le fétichisme peut également se manifester post-adolescence, c’est à dire une fois l’identification sexuelle établie. De ce fait l’expression sexuelle peut être détachée du fétichisme qui apparaît alors plus comme catalyseur de sexe.
On remarque que ce fétichisme plus tardif est davantage lié au fétichisme travesti dans lequel le vêtement incarne une projection d’une catégorie socio-professionnelle. Il est donc fréquemment lié à un rapport de domination/soumission (motard, policier, pompier, fétiches liés au pied : chaussures, chaussettes). Dans ce cas le fétichisme est fortement lié aux pratiques sexuelles.
Se reconnaître fétichiste : le rôle d’internet ?
De nature confidentielle, l’information fétichiste est peu diffusée auprès du grand public. Même si certains contenus fétichistes existaient dans le passé (ouvrages, périodiques, associations, soirées), l’accès à l’information, pour rencontrer des profils similaires, n’était pas forcément simple et demandaient un effort.
Internet a opéré un bouleversement dans ce domaine par une offre de contenu démesurée dans laquelle l’utilisateur peut faire son choix, orienter ses recherches et accéder à du contenu ciblé. La découverte de contenu fétiche par le biais des photos, vidéos, forums permet selon moi aux plus timides de mettre un nom sur leur attirance et s’identifier assez tôt comme fétichistes. Internet permet également de donner la parole et de la visibilité à des minorités qui ne l’avaient pas dans le passé.
Par ailleurs internet permet de rapprocher des gens aux intérêts communs en brisant les barrières géographiques. L’’accès à certains contenus fétichistes très spécifiques est alors possible ainsi que l’échange.
Aimer les mecs en tenue moulante : suis-je forcément gay ou bi?
C’est un questionnement fréquent qui peut se poser au moment de la détermination de son orientation sexuelle quand on est attiré par les tenues fétiches. On peut tout à fait aimer les tenues fétiches sans être lié à une sexualité. Par contre j’aurai plutôt tendance à dire qu’apprécier les mecs en tenue moulante peut présager d’une sexualité gay ou bi.
De mon côté, j’ai d’abord commencé à mater les mecs en tenue car je trouvais cela plus esthétique et sexy. Les filles en tenue identiques ne m’intéressaient pas. Mes recherches d’images sur le net et vers 16-17 ans se concentraient sur mecs portant des tenues de plongée /surf, et je dois avouer que le fait de tomber sur un pénis en érection me dégoûtait plus qu’autre chose.
Fétichiste sur soi ou sur les autres ?
L’attirance des tenues portées par les autres constitue un premier pas vers le fétichisme. Généralement on commence à être attiré par le visuel avant d’éprouver l’envie de s’équiper. Dans le cadre d’un fétichisme travesti l’excitation est généralement plutôt provoquée par la vue de l’autre qui porte une tenue (militaire, pompier …) que de la porter soi-même.
Fétichistes : point de vue du grand public
Avec un suffixe en –isme , le mot « fétichisme » semble cru et proche d’une pathologie. Il est globalement considéré par le grand public comme bizarrerie, une extravagance au même titre que le BDSM (Bondage Domination Soumission, Sado-masochisme), probablement par manque de connaissance.
Je pense que le grand public analyse le fétichisme selon deux niveaux : un niveau vestimentaire et un niveau plus sexuel.
La tenue vestimentaire a un pouvoir important sur le regard que la société nous porte. Elle est une clé de lecture qui permet d’attribuer d’un rapide coup d’œil certains attributs sociaux à une personne. Un homme en uniforme bleu, portant un képi sera catégorisé immédiatement comme un policier ; la norme veut que « l’habit fasse le moine ». La même clé de lecture s’applique au regard que porte la société sur un fétichiste.
Dans la plupart des cas, le jugement se cantonne au premier niveau. Prenez un fétichiste des baskets dans la rue, il passera pour la plupart des passants pour un mec lambda branché et « fashion ». Même constat pour un mec en combinaison intégrale en cuir pris pour un motard sans équivoque. En d’autres termes personne n’y voit de signe fétichiste au premier regard.
Je pense que le malaise du public se situe davantage au moment où le rapprochement se fait entre les tenues et le désir sexuel. Ce qui peut sembler malsain pour eux (j’imagine) c’est que le fétichiste prenne du plaisir sexuel à porter sa tenue sur un lieu public. Vu d’un œil extérieur, c’est comme si nous nous « masturbions » en public.
Point de vue des fétichistes face au grand public
Tout dépend si le fétichisme est assumé ouvertement en public ou non. Dans le premier cas, aucun souci avec le monde extérieur. On peut également vivre son fétichisme dans la crainte du regard des autres et du jugement par rapport à la tenue.
Certains mecs ont tendance à cacher leur attirance de peur d’être « catalogués » par leur entourage. Bien que Fab, fantasme sur le lycra au point d’avoir plusieurs caisses remplies de tenues, il ne souhaite pas se définir fétichiste de peur d’être pris pour quelqu’un de trop hard. D’autres mecs décident de nier complètement leur attirance fétichiste et de ne pas la vivre du tout voire tenter de l’oublier. Cette situation peut parfois conduire à des frustrations dans la vie sexuelle car ce côté qui fait partie de soi n’est jamais satisfait.
Ce sentiment peut se transformer en une sorte de paranoïa quand on se sent épié dans ses moindres gestes par les autres. Plus jeune, au moment d’acheter des tenues en magasin, j’avais honte. Je ressentais en permanence une sorte de peur d’être jugé par les vendeurs et les gens qui m’entouraient … alors qu’au final, avec du recul, je me dis qu’ils n’en avaient strictement rien à faire et qu’ils n’avaient pas forcément les clés pour déchiffrer mon comportement.
Plaisir de l’interdit: Vivons heureux, vivons cachés
Comme on l’a déjà dit, certains fétichistes vivent avec une impression de persécution par une société qui ne les comprend pas. Leur philosophie est la suivante : « Vivons heureux : vivons cachés ». Ils portent leurs tenues quand ils sont seuls à la maison à l’abri du grand public.
Plus jeune, j’attendais que mes parents soient couchés pour enfiler mon shorty néoprène ou gants latex allumer mon ordi portable sous la couette et surfer sur internet. Je dois avouer que jouer au jeu du chat et de la souris provoquait chez moi une sacrée dose d’adrénaline. En quelque sorte vivre son fétichisme dans la peur qu’on nous découvre est plutôt jouissif.
De manière paradoxale je peux dire que j’ai pris plus de plaisir et d’adrénaline en étant ado pour satisfaire mes pulsions fétiche en cachette que plus tard dans mon appartement avec toutes mes tenues à disposition.
Il est aussi difficile de parler de son fétichisme à sa famille ou ses collègues de boulot sans passer pour un extraterrestre. Il n’est pas simple de bien comprendre le monde du fétichisme quand on y est extérieur.
L’attirance pour le fétichisme est vécue comme des épisodes cycliques qui va et viennent et sont fluctuent sur plusieurs fétiches. Un jour on sera plutôt attiré par les skets, un autre par le latex … ou par aucun fétiche ! Difficile donc d’être cohérent sur la durée par rapport à ses envies. Cela se retranscrit dans la recherche de l’âme sœur : « Être en couple avec un mec fétiche ou pas ? ».
Les rencontres…
Bien que la première solution soit celle la plus souvent choisie parmi le panel des fétichistes interrogés (« Si mon copain n’est pas fétichiste ça va pas marcher »), il n’y a pas de bonne réponse. Vivre une relation sans fétichisme peut être frustrant, mais c’est aussi l’occasion de tenter de faire évoluer son partenaire (ou envisager un couple avec plus de libertés). A l’inverse baser une relation uniquement sur l’aspect fétiche peut être séduisant mais ce n’est certainement pas assez pour fonctionner dans la durée.
Dès lors doit-on afficher son fétichisme sur les sites de rencontre ? … Dilemme…
Quoiqu’il en soit les fétichistes ont tendance à rechercher de manière un peu exclusive les personnes qui partagent la même chose et sont équipées en tenues. Plusieurs fois j’ai cherché à tuer ce fétichisme, en balançant toutes mes tenues pour repartir à zéro. A chaque fois, ce fut un échec avec un effet boomerang ; l’envie avait même grandi entre temps. Chassez le naturel, il revient au galop !
Attention à la routine !
Porter ses tenues 24h/24 peut paraître séduisant mais à mon sens la routine tue le fétichisme. A partir du moment où le fétichisme devient la norme, cela perd son intérêt. C’est un peu comme un rêve : une fois réalisé ça n’a plus de sens de le revivre.
Plus jeune je fantasmais sur le lycra et les sportifs qui en portaient (coureurs et cyclistes). Après m’être mis au sport de manière plus intensive (course à pied, natation, triathlon, cyclisme), j’ai l’impression que ces tenues lycra ont perdu leur côté fétiche. Désormais, je ne les considère plus que comme des vêtements techniques pour faire du sport.
Même constat pour les tenues de moto en cuir ! Le fait de passer le permis moto et de devenir motard m’a conduit à reconsidérer mon fétichisme pour le cuir.
C’est comme si la dimension fétichiste s’éteignait au moment où on incarne son fétiche : devenir sportif de haut niveau, devenir motard. Plus précisément il me semble que c’est la dimension fétichisme travesti qui s’éteint (ou est diminuée) pour ne laisser place qu’au fétichisme de la tenue / matière. On peut voir aussi cette approche d’un côté thérapeutique … incarner et se confronter à son fétiche pour le faire disparaître (bon ok … ça ne marche pas à tout les coups).
Comment satisfaire son fétichisme… ? Le lien avec la sexualité ?
Satisfaire son fétichisme, comme expliqué dans la première partie, consiste à éprouver un plaisir des 5 sens : la vue l’odorat, le toucher, l’ouïe, le goût par le biais de l’objet fétiche. Pour chacun l’expérience du fétichisme est différente. Certains apprécieront davantage la vue que le toucher etc.
Vous allez me poser forcément cette question : « Si le fétichisme consiste à reporter son désir sur un objet, les fétichistes ont-ils encore besoin de partager cela avec des personnes en chair et en os ou sont-ils autosuffisants ? ». Cela va dépendre des personnalités et des expériences de chacun, du lien entre fétichisme / sexe et du lien fétichisme / pratiques BDSM. En pratique et au sens strict, j’aurais tendance à dire que : oui un fétichiste pourrait s’auto-suffire. Cependant vivre le fétichisme à deux c’est tellement mieux.
Comme on l’a dit, l’expérience du fétichisme est la plus souvent vécue en solo qu’avec un partenaire car souvent peu nombreux. Les adeptes du fétichisme « travesti » (militaire, pompier, …) ont souvent tendance à porter leur tenue dans la phase préliminaire pour faire monter l’excitation puis la quittent pour un rapport plus charnel. Pour les autres fétichistes en particulier ceux attirés par les seconde-peaux, il est quasiment inconcevable d’enlever sa tenue pendant un rapport : la tenue fait partie intégrante de l’excitation.
Voici une liste non exhaustive de pratiques visant à satisfaire son fétichisme
- Port des tenues fétiches chez soi ou en extérieur (ou lors d’une activité sportive : athlétisme, moto, sports aquatiques …) sans rapport direct au sexe (simple plaisir de porter, exhibitionnisme ?). Très souvent les fétichistes ont la fâcheuse tendance à être des collectionneurs de tenues. Souvent on assiste à des concours de celui qui portera sa tenue le plus longtemps ! (vivre son fétichisme h24).
- Mater des photos / vidéos fétiches sur le net
- Flâner dans les magasins normaux ou fétiche à la recherche de nouvelles tenues
- Participer à des soirées fétiches pour pouvoir s’habiller et mater les autres !
- Port des tenues liée au BDSM : certaines personnes prennent du plaisir à associer fétiche aux pratiques BDSM comme le bondage. On observe souvent que l’association de ces deux pratiques est détachée du sexe.
- Caresses, corps à corps, et masturbation seul ou a plusieurs en tenue. L’avantage des secondes peaux est qu’elles décuplent les sensations ressenties par celui qui les porte : le plaisir des caresses est intense. Certains fétichistes vont jusqu’ à se masturber directement à travers la tenue jusqu’à l’éjaculation sans sortir leur sexe. C’est surtout vrai pour les secondes peaux (lycra, latex, néoprène…) qui sont assez fines. Dans ce cas l’intérieur de la tenue peut être légèrement lubrifié ou certains portent même un préservatif pour éviter les frottements mais aussi pour contenir l’éjaculation.
- Les rapports sexuels en tenues sont également possibles puisque elles sont souvent équipées d’une ouverture à l’entre-jambe (avant et/ou arrière). Les combinaisons latex en particulier peuvent s’ouvrir à la fois devant et derrière et donner lieu à toute l’imagination des partenaires. En ce qui concerne les combinaisons de moto, certains fétichistes prolongent la glissière centrale jusqu’à l’arrière.
Conseils pour débutants
Les phrases à éviter de dire à un fétichiste:
« Tu m’initie au cuir/ latex ? » – réfléchis-y à deux fois.
Est-ce vraiment car tu as envie ou pour ajouter une carte à tes expériences sexuelles ? De mon point de vue on ne peut pas initier qqn au fétiche. On nait fétichiste ou alors on a des prédispositions pour ça. Un mec s’il est fétichiste ira par lui même s’acheter des tenues pour jouer avec et assouvir ses fantasmes. Jouer un scénario en mode fétichisme travesti (policier, army…) tout le monde peut le faire.
Pendant un rapport : « tu quittes ta combi maintenant » : non ça fait partie de l’excitation. Je la garde et je baise avec jusqu’à la fin que ça te plaise ou non. Ma combi n’est pas un déguisement.
S’équiper, acheter du matos fétiche. Où ? Quoi ?
Pour s’équiper il existe plusieurs possibilités. De manière générale, on trouve déjà dans le commerce de nombreuses possibilités de s’équiper ne serait-ce avec les magasins de sport (Décathlon, GoSport, Footlocker, …). Qu’il s’agisse de la grande distribution ou des magasins spécialisés, il est toujours possible de trouver du lycra, du nylon du néoprène ou des skets à des prix attractifs.
Je vous recommande de toujours essayer les tenues que vous achetez pour éviter les déconvenues. Après expérience et de nombreuses déceptions des magasins en ligne, il vaut mieux payer une tenue un peu plus chère dans un magasin physique et être sûr qu’elle aille au top. Par expérience, le cumul des dépenses que vous aurez fait pour les multiples articles peu chers mais pas au top dépassera largement le prix d’un article de qualité et un peu plus cher. Pour résumer : choisissez la qualité à la quantité.
Je trouve également que l’occasion peut être un bon compromis pour les tenues un peu plus chères comme le cuir ou tenues très techniques. De manière générale, je vais souvent sur leboncoin, ensuite libre à vous de sélectionner les mots clés les plus pertinents pour arriver à vos fins. Une petite astuce pour trouver du cuir moto qui a la classe : sélectionnez dans les catégories : « équipement motard » puis recherchez « cuir » comme mot clés … Pour les combinaison de triathlon directement les mots clés « triathlon » et « combinaison ».
Un site sympa également : fextish. C’est une sorte de leboncoin entre fétichiste. ; c’est gratuit et il y a un tas de matériel sympa et des prix attractifs. Premiers arrivés premiers servis !
Les sites de ventes privées proposent des belles choses. Le célèbre ventreprivées.com (système d’alertes), Privatesportshop qui propose des articles de sport, motobuykers pour les articles de moto.
Boutiques fétichistes spécialisées :
Les boutiques fétiches spécialisées sont assez rares. Certains sex-shop proposent du matériel mais il est généralement de moindre qualité. Mieux vaut miser sur des boutiques réputées et reconnues.
Vous trouverez également un choix important dans les grandes capitales et villes européennes comme Berlin, Anvers, Zürich, Amsterdam, Londres, ainsi qu’aux USA. Le site Latexwiki propose un listing des différents magasins proposant du latex.
Sites communautaires et forums
- Fetlife
- Secondskin (forums basé sur les amateurs de secondes peaux : lycra, latex, neoprene entre autres).
- Bluf
Sites de rencontre entre mecs fétichistes
Sites internets (pour +18 ans):
- Recon (gratuit)
- Planetromeo
- Sneakersgate / Festishgate
- Wetsuitlads
- Spandexparty
- Motogay (payant)
- SMboy (plutôt axé SM)
Applications mobiles : Grindr / Hornet
L’application mobile Grindr permet de s’identifier dans plusieurs classes. L’une d’entre elle est « leather ». Il est possible de chercher tous les mecs qui se sont identifiés tel quel. Sur Hornet, récemment, l’utilisation de hashtags permet de définir des mots clés comme #latex, #cuir, #motard, qui permettent de s’identifier (visible par les autres utilisateurs). Il est possible de rechercher par hashtag les mecs identifiés. On peut également citer Scruff pour les fétiches du poil et des bears.
Quelques associations en France :
- mec en caoutchouc (MEC)
- Code fetish
- Fetish-lyon
- Exultaric (à Lille)
- ASMF
- CMF (Cuir Motard Fétiche)
Types de rassemblements en France / Europe:
- Folsom Europe (rassemblement à Berlin mi septembre)
- Evenements ou soirées organiées par les associations.
- Leather pride, fetish pride, Paris Fetish Event,
- Elections de représentants fétiches (Mister Leather France, Mister Rubber / Latex France)
Pierre (Militarium Peter)
Contributeur pour GAYVIKING
Animateur du groupe festish-normandie
Contact Pierre
Pour aller plus loin…
Pour les normands, il existe un groupe fétichisme sur Facebook animé notamment par Pierre et Hervé. Des soirées sont régulièrement organisées (lien externe)
Voir ou relire l’article sur Gayviking « j’aime le SM » (lien gayviking)
Voir ou relire l’article sur Gayviking « Gay et Motard » (lien gayviking)
(sources photos : Tumblr de Pierre)