L‘association SOS homophobie nous apprend que le tribunal de police d’Évreux a condamné une personne à une amende 800 euros (dont 300 euros avec sursis) pour avoir proférer des propos transphobes le 15 novembre dernier.
Alexandre (son prénom a été changé) a été harcelé pour mégenre. Cela signifie que la personne condamnée à utiliser volontairement un genre dans lequel Alexandre ne se reconnaît pas.
Cette personne a également proféré des injures d’une extrême violence. « salope, putain, sur ton visage tu es marqué, tu es une bonne femme, ton passé te suivra toujours ». Elle l’a incité à mettre fin à ses jours.
De plus, la transidentité d’Alexandre a été dévoilée à sa famille, notamment à sa fille, qui l’ignorait et à l’ensemble de ses voisins. SOS homophobie s’était constituée partie civile.
L’association qui a communiqué sur cette décision de justice se félicite de cette condamnation. « Et ce particulièrement en ce que la circonstance aggravante « d’infraction commise à raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre » était présente dès l’ordonnance de renvoi, puis dans les réquisitions de la procureure de la République, et que cette circonstance a été retenue par le Tribunal. »
En réaction à cette information, l’amende de 800 euros (seulement 500 euros sera versé, sauf si récidive) est jugée particulièrement faible par les associations LGBTI. Pour Florence, responsable du groupe GETIN (Groupe d’Entraide Transgenre Intesexe de Normandie) : « Ce n’est pas cher payé pour le mal qui a été fait ! »
Cette personne a également proféré des injures d’une extrême violence. « salope, putain, sur ton visage tu es marqué, tu es une bonne femme, ton passé te suivra toujours ». Elle l’a incité à mettre fin à ses jours.
De plus, la transidentité d’Alexandre a été dévoilée à sa famille, notamment à sa fille, qui l’ignorait et à l’ensemble de ses voisins. SOS homophobie s’était constituée partie civile.
L’association qui a communiqué sur cette décision de justice se félicite de cette condamnation. « Et ce particulièrement en ce que la circonstance aggravante « d’infraction commise à raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre » était présente dès l’ordonnance de renvoi, puis dans les réquisitions de la procureure de la République, et que cette circonstance a été retenue par le Tribunal. »
En réaction à cette information, l’amende de 800 euros (seulement 500 euros sera versé, sauf si récidive) est jugée particulièrement faible par les associations LGBTI. Pour Florence, responsable du groupe GETIN (Groupe d’Entraide Transgenre Intesexe de Normandie) : « Ce n’est pas cher payé pour le mal qui a été fait ! »